mardi 26 avril 2016

"Toute seule dans la nuit" vient de remporter le Prix Chronos Suisse !


Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !
(Ben oui, impossible de rester de marbre à l’annonce d’une telle nouvelle !)

Après le Prix Chronos France en 2015, mon petit polar Toute seule dans la nuit vient de remporter, cette fois, le Prix Chronos Suisse, grâce aux votes des enfants lecteurs. Merci :-)


Direction Genève cette semaine, le 27 avril (demain donc !), pour la cérémonie de remise du Prix et les rencontres avec les lecteurs.

On en parle même sur Macommune.info, par ici.

Et qui c'est qui est happy ?

lundi 25 avril 2016

Clap de fin à Tarcenay !


La série d’ateliers avec les CP de Tarcenay
et leur super maîtresse, Nadine,
s’est finie juste avant les vacances.

La preuve en images : 


On note tout ce qui va se passer, 
avant de commencer à écrire... 



Ca y est, on a bouclé notre histoire !


Et pour le titre, encore une fois, les idées fusaient : 



Il a donc fallu voter, pour élire le préféré de la classe…



Et c’est « Bisou et Gros-Poilu » qui a remporté le plus de suffrages.





Bravo les filles et les garçons, pour ces séances intenses,
pour vos idées géniales et si drôles, et pour tout ce gros boulot réalisé !

Et merci à Nadine, qui les a magnifiquement accompagnés.



mercredi 20 avril 2016

Les Incos à Traitiéfontaine


Quand on reçoit ça, avant de partir :


On se doute que ça ne devrait pas trop mal se passer.

Et effectivement, ça s’est TRES bien passé à Traitiéfontaine, pour la suite des rencontres Incos !

Les CE1 et les CE2 de Virginie Mochulpich avaient lu Le petit chaperon qui n’était pas rouge (Milan éditions, illustré par Marie Desbons) et ça les avait drôlement inspirés. Regardez ça :


 De superbes autres chaperons, réalisés par leurs soins !


Et ce n’était pas tout : ils avaient aussi inventé de nouvelles fins à mon histoire. Des fins hyper littéraires, inventives, drôles et vraiment sympas comme tout ! Bref, j’ai été épatée par leur travail !











Je ne peux pas mettre les textes en entier,
mais ils sont forts ou pas ?




Encore bravo à vous, les enfants ! 
Et bravo à leur enseignante, passionnée de littérature jeunesse,
et tellement impliquée !

C’était super, cette matinée Incos avec vous !


jeudi 14 avril 2016

Nouveauté en librairie " Mademoiselle Alice qui inventa le cinéma"




J’ai découvert l’existence d’Alice Guy, quand j’étais adolescente, grâce à un téléfilm signé Caroline Huppert, qui racontait l’histoire de cette grande créatrice, injustement oubliée par l’histoire du cinéma.



Des années plus tard, j’ai eu envie, à mon tour, de raconter son histoire aux plus jeunes. Il faut dire qu’il y a de quoi être inspirée : à la fin des années 1800, Alice Guy a été la première à réaliser des films qui racontaient des histoires. Tout au long de sa carrière, elle a signé plus de 600 films, elle a aussi été la première à tourner en extérieur, à intégrer du son à ses films, à tourner avec des figurants, avec des animaux sauvages, à demander à ses acteurs de faire des cascades, à utiliser des effets spéciaux grandioses… et j’en oublie !

Une femme exceptionnelle, au parcours exceptionnel, qui a dû se battre pour arriver à faire ce qui lui plaisait. Alice Guy n’était au départ que la secrétaire de Monsieur Gaumont et à force d’insister, elle a réussi à obtenir de faire « ses petits films » (comme disait son patron). Mais uniquement sur son temps libre. Et uniquement parce que Léon Gaumont, comme les frères Lumières, pensait que le cinéma était une mode et n’avait pas d’avenir…



Petite anecdote rigolote : pour les besoins de mon histoire, j’ai inventé à Mademoiselle Alice un complice. Un jeune acteur, qu’elle embauche pour un de ses films, qui va devenir son confident et que tout le monde surnomme « La Glu », parce qu’il est tout le temps fourré dans ses pattes… Et bien, j’ai découvert ensuite, en visionnant quelques uns des films de Mademoiselle Alice, un court-métrage, qui s’appelle justement « La glu » ! Et dans ce court-métrage, c’est justement un jeune garçon qui tient le rôle principal ! Comme si Alice me faisait un clin d’œil avec un siècle de décalage :-)



J’ai écrit Mademoiselle Alice qui inventa le cinéma en 2011, elle a été retenue par les éditions Belin en 2012, et elle sort enfin en 2016. (Vous imaginez l’état d’excitation et d’impatience dans lequel je suis ?!!)

 Je suis très heureuse du travail qui a été fait avec mon éditrice et très heureuse aussi des illustrations de Cléo Germain, qui donnent vie à mes personnages. Bref, ce petit roman me plaît beaucoup ! Et j’espère qu’il en sera de même pour vous ;-)



En tous cas, à peine sorti, il recueille déjà un bel avis des Lectures de Myrtille, et ça c’est chouette :
"Voici un grand coup de cœur !! Cette petite biographie, accessible aux jeunes lecteurs, est une vraie pépite... Le récit est ponctué d’humour, d’anecdotes et de suspens."


☆☆☆ Merci ☆☆☆

 

vendredi 8 avril 2016

Rencontres à la Médiathèque de Quingey


C’était mardi 15 mars et c’était bien !

(Pas mal, la vitrine, hein ?)



Le matin, je rencontrais les formidables 6ème du collège et leurs (tout aussi formidables) professeurs de français et documentaliste, Catherine Denuault, Isabelle Paillard et Solange Mayo.

Une des classes avait écrit des histoires, certaines déjà sous forme de livres ! La seconde avait écrit des haïkus à partir de mon polar L’étrangleur du 15 août !





Ils sont vraiment forts ! 







J’ai même eu droit à une petite représentation d’un extrait de L’étrangleur est de retour (avec bruitages, s’il vous plaît !) Si je vous dis que j’ai été épatée, vous comprenez donc facilement pourquoi !


L’après-midi, j’ai encore passé un moment délicieux avec les super CE2 et CM1 de l’école de Quingey et leurs (tout aussi super !) enseignants Zoé Zerjal et Cyril Gignet. Il y avait beaucoup de jeunes écrivains et illustrateurs dans ces classes et on a encore passé un très bon moment ensemble à parler de l’écriture, de l’inspiration, des livres et des histoires.



Merci à vous tous pour tout ça !

Merci aussi, bien évidemment, à Delphine Faivre, responsable de la Médiathèque de Quingey, à l’origine de cette journée de rencontres et qui a tout organisé ! (T’es forte, Delphine !) Merci à Juliette Faivre, pour l’accueil, les sourires et les photos ! Et enfin, merci à Ludovic de la Communauté de Communes, qui a permis également que cette journée existe !

jeudi 7 avril 2016

Un Prix pour L’étrangleur est de retour !


L'étrangleur est de retour vient de remporter le Prix Littéraire Ado de la Communauté de Communes de la Région d'Audruicq 2016. C’est le premier prix pour ce petit polar, que j’affectionne particulièrement (je l’ai écrit suite aux supplications des lecteurs des 1ères aventures de Thomas – dans L’étrangleur du 15 août – qui me le réclamaient à corps et à cris !)
 

Il avait eu de beaux avis de lecture à sa sortie, rappelez-vous :

Ricochet, avec la chronique d’Hélène Dargagnon :  
"Sandrine Beau parvient avec une aisance déroutante et brio à maintenir la tension psychologique qui s’emparait des lecteurs dans le premier tome des aventures de Thomas. Il est rare que dès les premières lignes d’un roman policier, le lecteur se sente à la fois autant impliqué dans l’histoire et en totale empathie avec le personnage principal du roman. L’on se retrouve donc à frissonner, à haleter et à souffler de soulagement heureusement par moments aux côtés des protagonistes ! Un thriller pour la jeunesse qui n’a donc rien à envier aux canons du genre."
  

Clarabel :  
« Suspense, tension psychologique et clin d'œil au Maître du genre (M. Hitchcock)... Sandrine Beau sait nous gâter ! Il faut saluer toute la prouesse de l'auteur qui réussit facilement à nous plonger dans l'ambiance : c'est flippant, flippant, flippant. C'est fait avec intelligence, beaucoup de minutie et avec aussi de l'humour (Momo est un copain formidable). Thomas et lui font souvent preuve d'inconscience, mais c'est ce qui rend la lecture aussi saisissante et prenante. Un retour gagnant, j'ai follement aimé ! »


Enfantipages :  
« Une fois de plus, l'angoisse est au rendez-vous et le sentiment d'oppression grimpe lentement (mais sûrement). Mais la plume de l'auteure n'oublie pas de faire des détours par l'humour. De quoi sourire et s'arrêter de respirer en même temps : trop fort ! »


« Dans ce tome, c'est le personnage de Momo, le copain de Thomas qui prend le plus de relief. Un gamin hyper attachant qui m'a rappelé son homonyme de "La vie devant soi", aussi courageux, sensible et sincère que le héros de Gary. Sandrine Beau est trop forte ! Elle m'a encore fichue une sacrée trouille avec son étrangleur !... Un roman plein de frissons qui ravira les lecteurs autour de 10 ans ! Ils sont toujours en attente d'avoir peur, ils vont être servis ! Un thriller jeunesse drôlement bien ficelé et qui pourrait donner envie de lire même aux plus réticents ! »


 Méli-Mélo :
« L’étrangleur est de retour alors frémissez, tremblez, suez à grosses gouttes !... Des rebondissements qui tiennent en haleine jusqu'au bout ! Suspense garanti 100 % ! »


Coup de cœur  de Maman Baobab :  
« Réalisée avec le même dynamisme entraînant que le premier tome, L'Etrangleur est de retour se lit avec plaisir dans l'élan du premier. Ça fait peur et les enfants adorent avoir peur, n'est ce pas ! A découvrir (de jour) à partir de 8 ans, sensations assurées ! » 



 Merci les lecteurs du Prix Ados ! 
Et à bientôt :-) 

mardi 5 avril 2016

Une parenthèse enchantée à Casablanca, avec Les Incos


Depuis que je suis rentrée de Casablanca, je reçois plein de messages avec cette question : « Alors ? Casa, c’était bien ? »

Oui. Casa, c’était bien.
Et même tellement plus que ça.


Je vous raconte (maintenant que je me suis remise de ce périple fou et du tourbillon qui l’a suivi) ?

 C’est parti !
(Attention, roman !)

Tout a commencé le dimanche matin, avec sourire aux lèvres, valise et passeport sous le bras, direction l’aéroport de Lyon. Après 3 heures de route, je pousse les portes de l’aéroport (même pas vrai : en fait, elles s’ouvrent toutes seules !) pour retrouver ma compagne de voyage, Jaja Œil-de-Lynx (celle qui traque les fautes sur mes manuscrits et qui répond aussi –si vous voulez tout savoir- au doux nom de môman !)

Photo qui envoie du rêve de ouf ! 

Confiantes (et peut-être un peu innocentes, vous le comprendrez plus tard), nous nous dirigeons d’un pas alerte vers le comptoir d’enregistrement. Il est 13h (détail important pour la suite).

Manque de bol, notre départ tombe en plein pendant la grève des aiguilleurs du ciel. Argh. Mais, bonne nouvelle, notre avion n’est pas annulé. Ouf. Mais, moins bonne nouvelle, il aura 3 heures de retard minimum. Argh. Mais ouf aussi : au moins, on va partir. Youpi !

(Pour tout vous dire, on aurait peut-être dû prendre la mesure du « minimum », dans la phrase que nous a glissée l’hôtesse : « 3 heures de retard minimum »).

Bref, on prend notre mal en patience, en essayant tous les fauteuils de l’aéroport ou presque. (Je vous conseille les transats rouges plutôt que les sièges métalliques gris, sous peine de fesses meulées au bout de quelques heures). On papote, on bouquine, on fait des sudokus, on grignote des sandwichs, on reçoit des appels de Céline (meilleure remonteuse de moral de toute l’Afrique du Nord, je tiens à le dire !), on fait des photos rigolotes.



(Et encore, je ne vous montre pas tout. 
Certaines sont conservées dans un dossier crypté, 
ne cherchez même pas !)


Et pendant ce temps, TOUS les avions prévus arrivent et décollent… sauf le nôtre. Au bout d’un moment (loooooong moment !), la nuit tombe et le tableau d’affichage affiche (logique, on est d’accord !) que notre avion, qui doit partir de Casablanca pour venir nous chercher, n’a toujours pas décollé du Maroc…

Un des seuls avions à fonctionner ce jour-là...

A une heure du matin, ça bouge enfin ! On nous appelle en salle d’embarquement et, ô miracle, on boucle nos ceintures à 2 heures du matin (soit, si vous comptez bien, 11 heures après être entrées dans l’aéroport ! Une toute petite attente de rien du tout, pour ainsi dire !)

Une heure après, on nous réveille pour manger. (Wéééééé ! Justement, une heure de sommeil, ça nous avait bien suffi pour nous sentir complètement reposées !)

On se pose enfin à Casablanca à 5 heures du matin.



C’est beau. Mais c’est encore un peu sombre.


Et à 6 heures, on s’allonge enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin dans notre lit.

(Aaaaaaaaaaaaaah… Voilà, en gros, les seuls mots qu’on est capables de dire, arrivées à ce stade là.)

Je m'endors à Casablanca à l'heure où on se lève.

Sachant qu’on passe me chercher à 7 heures et demi, pour démarrer ma journée de rencontres à l’école française, j’aurais pu avoir quelques sueurs froides… Mais, Céline, enseignante responsable de l’organisation de cette rencontre Incos et super remonteuse de moral pour voyageuses en transit indéfini (vous suivez ?), m’a proposé, la veille au soir, de décaler mes interventions avec les classes.
OUFFFFFFFFFF !

Gros dodo jusqu’à 11h et demi et c’était parti pour la 1ère journée de rencontres.

La suite en images :


Petit déj' trop pénible 


L'école française Louis Massignon et sa belle fresque dans la cour,
réalisée par les enfants, avec l'aide d'un artiste 


La nouvelle bibliothèque (à faire pâlir d'envie toutes les écoles !) 



Avec des enfants adorables, pétillants, hyper intéressés, 
débordants de questions… Juste comme j’aime ♥




Et déjà les premiers cadeaux ♥ 


En fin de journée, Céline nous emmene sur la corniche de Casablanca.
Attention, les yeux !


Et le soir, c’est spécialités Marocaines dans un endroit de rêve.
Attention, les yeux… et les papilles !



Repas sous les orangers





Le lendemain, on s’est levées à l’heure où on s’était couchées la veille ( Toi aussi, joue avec les limites de ton corps !) pour attaquer la deuxième journée de rencontres.

Les images :


Les dessins du Petit Chaperon ! 










Et toujours de supers réalisations des enfants !
Là, un jeu autour de mon nom :-) 




Le tout entrecoupé d’un repas à deux pas de l’océan
et suivi d’une séance de dédicaces mémorable !


Gros gros succès et plus un seul Super-Poilu à la fin !

Comme au Maroc, on sait recevoir, l’adorable Samira, bibliothécaire de l’école française, nous a invitées à prendre un « goûter » chez elle. (Entre guillemets « goûter », parce que moi, un goûter comme ça, j’avais encore jamais vu !)

Il y avait une délicieuse soupe marocaine (dont j’ai oublié le nom, zut !), servie avec des succulents petits gâteaux (vous savez ceux qui vous font prendre 3 kilos, rien qu’en posant le bout d'un doigt dessus !), le tout accompagné d’un thé à la menthe de rêve !

Après (parce que oui, jusqu’à maintenant, ce n’était RIEN, comme nous a répété la maman de Samira), on a eu droit à une merveille pour le palais : une pastilla.


Le genre de plat qui te donne illico envie de t’exploser le ventre, sans penser aux conséquences :-) Sauf que là, c’était l’horreur parce que juste derrière ce « goûter » (avec RIEN du tout dedans, je vous rappelle !), on allait au restaurant, alors on a dû être RAISONNABLE. (Trop dur !)

Comme au Maroc, on sait recevoir (bis), j’ai même eu un très beau cadeau avant de repartir : une djellaba créée par une des sœurs de Samira !


(Interruption pour message personnel : Samira, ta famille et toi, je ne suis pas prête de vous oublier ! Mercimercimercimerci ♥)

Et puis, ensuite, c’était resto avec toute l’équipe (ou presque) de l’école française. Discussions, confidences, rires… très, très bon moment, encore une fois !

Après tout ça, je suis rentrée à l’hôtel. Il était minuit (waouh, quelle journée !) Sauf que je n’ai pas encore pu me coucher. Ben non, je n’avais pas réussi à dédicacer tous les livres, pendant ma séance de deux heures à la bibliothèque de l’école. Donc, j’ai ressorti mes crayons et à 1 h et demi du matin, ayééééééééééééé, j’avais enfin fini !

Et le lendemain, à 7 heures, il fallait être prêtes pour le retour à l’aéroport.



Je suis arrivée chez moi à 18 heures… où ma fille m’attendait pour aller à un concert. (Youpi ! Justement, j’étais hyper motivée pour une soirée jusqu’au bout de la nuit ! ;-)

Bref, depuis, j’ai beaucoup dormi. Mais comme j’ai enchaîné dès mon retour avec des rencontres et des ateliers, j’ai été un peu submergée… et c’est pour ça qu’il m’a fallu tant de temps pour vous raconter.

Malgré la fatigue, Casablanca, c’était une énorme bulle de bonheur. Grâce aux enfants à fond et tellement mignons ♥, grâce à leurs enseignantes passionnées qui les avaient si bien préparés, grâce à une équipe formidable, généreuse et joyeuse, grâce à des rencontres précieuses : Céline, qui nous a choyées, chouchoutées et avec qui on a passé des moments tellement chouettes pendant ces deux jours… Et puis aussi, Samira, Thierry (le roi du post-it sauveur !), Betty, Smahane, Cécile, Sophie,Caroline, Lamia,… Encore un ÉNORME merci à vous tous !

Et merci aussi au Prix des Incorruptibles (et à mon Petit Chaperon qui n’était pas rouge) qui permet de vivre de belles rencontres, comme celle-là !